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Nous sommes parents d'une fillette de 12 ans bientôt(aucune diff. scolaire, est HP) et aimerions prendre connaissances avec des parents ayant vécu ce même problème(en suivi psy. depuis 1an 1/2),sommes si démunis et difficile de venir en aide à son enfant.Qui pourrait nous donner des pistes ou avis et conseils+ encouragement ,il y a des jours tell. difficiles à vivre pour elle et nous!! Cette phobie a débuté à la rentrée de la 5ème(=CYT);a changé de collège en 6ème,au début cela commençait bien jusqu'au jour où un des enseignants, pas mis au courant(nous l'avions fait auprès du titulaire!?+direction etc...),fit obstruction à la présence du papa à l'école puisque il n'y avait que cela pour l'y aider et que ça a fonctionné au début?Depuis cette altércation=régression!!!!! Merci pour vos conseils et vos avis...
bonjour,
J'aimerai bien vous aidez, mais je ne comprends pas très bien la situation:
ça fait donc 1 année et demi que ta fille ne veut plus rester seule à l'école?tu connais la raison de cette phobie en 5e, un saut de classe, problème avec l'enseignant, autre?
le papa l'accompagne tous les jours et reste auprès d'elle matin et après-midi ou c'est juste un moment?la régression ça se traduit comment, par les résultats scolaires?
Peut-être qu'en étant plus précise, on pourrait te donner quelques pistes...
Dans tous les cas bien du courage à vous: c'est dur de sentir ses enfants malheureux et de se sentir impuissants.
Hello mimisette! Comme je te comprends. Voilà une semaine que notre fils de 8 ans est dans la même situation. Suivi psy depuis deux ans, c'est un enfant qui a un trouble envahissant du développement. La relation à l'autre est source de grande angoisse, donc l'école est le moment le plus difficile pour lui. Mais il a tenu le coup jusqu'à la rentrée en août où il a fait une telle crise d'angoisse/panique et où il s'est si gravement mis en danger que nous avons décidé (parents +2 psys) de le mettre sous médicaments pour l'aider à calmer ses angoisses. Cela lui a permis de retourner en classe, jusqu'à la semaine dernière ou tout à coup, impossible pour lui d'y retourner. C'est terrible. Au début on a pensé qu'un peu plus d'autorité l'aiderait, mais cela ne change rien, son angoisse est telle qu'il en oublie de respirer, tremble, devient bleu, suffoque. Donc depuis mardi dernier, il ne va plus en classe. Et miraculeusement, les mesures que nous avions déjà demandées à maintes reprises vont enfin être acceptées: un adulte va venir le chercher pour qu'il monte en classe 15 mn avant l'arrivée des autres et il va avoir le droit de passer sa récré en toute sécurité dans l'école et non laissé tout seul face à son angoisse dans la cour. J'attends un coup de fil de l'école qui doit me dire comment ils ont vont mettre tout ça en place, en urgence, parce que chaque jour à la maison est un pas en arrière et on dirait qu'ils comprennent enfin certaines choses. Normalement, la psy qu'elle consulte devrait chercher des solutions avec vous et ta fille, devrait aller parler au corps enseignant, joindre la direction et mettre en place ce qu'il faut pour que ta petiote puisse retourner en classe dans un délai pas trop long. C'est ce qui se passe pour notre fils. Sache aussi qu'à l'hôpital de l'enfance ils ont un centre psy qui justement intervient précisément dans ce genre de situation, mais cela implique une hospitalisation (jours de semaine uniquement, l'enfant rentre le week-end)). On se garde cette solution de côté si jamais les autres mesures mises en place n'étaient pas suffisantes. Voilà. Sache que je comprends très bien ton inquiétude pour la vivre précisément ces jours, et j'admets que c'est rude. Si tu le souhaites, on pourrait continuer cette discussion par téléphone ou par e-mail. Bon courage à ta fille et à vous, ses parents.
De quelle région es-tu ? effectivement à l'HEL il y a un service qui traite ce type de phobie. Sinon, sur Lausanne et région, il y a aussi des psys spécialistes dans ce domaine. Par MP je pourrais t'en communiquer si tu le souhaites.
Je ne vais pas entrer dans la polémique...
Ton coup de gueule Miaou met en évidence une chose importante. C'est le manque de formation et de soutien des enseignants quand ils doivent faire face à des situations inhabituelles et à la nécessité de travailler en réseau de soutien avec tel ou tel enfant. Certains s'y mettent d'emblée et relèvent le défi, même seuls, et d'autres se réfugient derrière des arguments que je connais bien " ce n'est pas notre boulôt de faire ça".
Mais si je parle de soutien, c'est bien pour dire aussi que les enseignants doivent pouvoir trouver eux-mêmes du soutien, soit par des supervisions, des personnes-ressources ou autres. Actuellement, ils sont bien seuls et les médiateurs (par définition une sorte de prof ++) ne sont pas vraiment formés pour ça. En plus faisant partie du corps enseignant, ils peuvent être pris dans un sacré réseau de loyautés et manquer de la distance nécessaire pour aider l'autre.
Ceci dit, je regrette que tu sois tombée sur deux profs aveugles à ton soucis, j'ai eu la chance de trouver mieux dans le parcours scolaire de mes enfants.
Dis donc Miaou, ne serait-tu pas dans la région d'Aigle avec tes deux "tartes", parce que autrement, bien venue au Club. Tu as la possibilité de passer par dessus les "tartes" et avec les psys aller voir le directeur. Et remettre les pendules à l'heure, ne te laisse pas faire. le corps enseignant n'a pas tout pouvoir. Bas toi, je peux te dire que cela marche!!!!
PHOBIE SCOLAIRE (suite SOS) J'ai déjà reçu des messages de réconfort par des gens et 1 maman concernée par ce problème mais y aurait-il d'autres personnes,parents confrontés à des enfants en phobie scolaire actuellement ou d'ex. parents,élèves ayant connu ce sujet? J'aimerais bien rencontrer des gens "connaisseurs"auprès de qui je pourrais parler de ce que nous vivons actuellement avec difficulté mon mari et moi,surtout que l'on ressent quand même la pression de l' obligation de scolarisation et que ce qui est mis en place ne fonctionne pas forcément et cela n'est pas toujours bien interprété,compris et que l'on ressent une certaine"redevance"en tant parents de l' élève en difficulté...!?Une hospitalisation(au SUPEA avons eu un entretien l'année passée) de force et résultats pas forcéments concluants,nous refusons,faire "36 mille"psy alors qu'elle a très bon contact avec l'actuel,non et il se refuse à toute médicalisation si jeune,nous sommes d'accord mais n'avons pas pu avoir d'info à ce sujet,d' enfants médicalisés pour ce même problème et les résultats? cela nous intéresserait vivement d'être informés par des parents ou des psychiatres ayant traité des enfants en phobie scolaire. Encore merci de vos messages et soutien mais un partage dans les 2 sens est envisageable.... Bonne année et bon courage à tous! PS:-les enseignants manquent grandement d'informations à ce sujet même si celui-ci est en minorité,il faut pouvoir se mettre à la place de chacun,enfant,parents et enseignants afin que tout puisse se dérouler au mieux et avoir le respect,considération de toute situation positive ou non,même si échec et que les enseignants prennent un peu de recule car la souffrance psychol. n'est facile pour personne,cela peut arriver à n'importe qui!? Je pense mettre sur pied une information à ce sujet pour le DGEO(qui veut m'y accompagner sera le bienvenu?)
Resalut Mimisette. Mon fils est sous médicaments depuis août. Cela lui a permis de faire sa rentrée scolaire en faisant descendre son niveau d'angoisse. Je comprends que vous vous sentiez seuls, mais il faut remuer un peu l'école, les secouer. Le psy de ton enfant a-t-il rencontré les enseignants? Il y a-t-il eu des rencontres de réseau? Que pense la direction de tout cela? Et le SESAF? Aujourd'hui je ne vais pas bien, nous venons de déposer notre fils au C.I.T.E. de Lausanne pour une prise en charge globale de plusieurs semaines, dans le but de lui réapprendre à être capable de vivre la séparation et de remonter la pente. Il était à la maison depuis fin octobre, étant incapable de retourner à l'école et son état allait de pire en pire au point de ne plus pouvoir sortir de la maison. Je ne sais pas de quoi souffre ta fille exactement, mais je ne pense pas qu'il soit très sain de se dire que finalement, si elle ne va pas à l'école c'est pas si grave, parce qu'en acceptant la situation, tu la confortes dans ses angoisses. Par ailleurs, le CITE est parfaitement formé pour réagir face à ces cas de phobie. Et peut-être que ta fille pourrait y aller en ambulatoire et rentrer le soir et le week-end à la maison. Vous devriez prendre rendez-vous, aller rencontrer les personnes, voir les locaux, poser des questions. Même si vous décidez que votre fille n'a pas besoin de cette structure par la suite, vous aurez au moins étudié les solutions qui s'offrent à elle et vous pourrez réfléchir en toute connaissance de cause.
C'est quoi le CITE?
C'est le Centre d'Intervention Thérapeutique pour Enfants. Ca dépend du CHUV. Je crois que c'est vraiment pour les situations de crise importantes.
Miaou, des nouvelles ? Est-ce que ton fils s'y sent bien ?
Hello Miaou,
Ton enfant est traité pour phobie scolaire ou agoraphobie ?
Bonne journée à toi
Merci Lioba ;-)
Mon fils est actuellement au C.I.T.E. (merci Lioba, j'aurais du préciser) parce qu'il souffre d'un trouble envahissant du développement (ou psychose infantile), ce qui a fini par conduire par une grosse crise de phobie de scolaire. La phobie étant - dans ce cas précis - un symptôme de sa psychose. On a essayé de mettre des solution en place avec l'école depuis 1 an et demi, mais nous n'avons jamais été entendus, et ce qui devait arriver est arrivé: il est allé au bout de ses possibilités et a craqué. Il n'est donc plus allé l'école depuis fin octobre et son état s'est aggravé, au point de ne même plus pouvoir sortir de la maison, bouffé d'angoisse à l'idée d'être confronté au monde extérieur. C'est très très dur à vivre pour lui - et pour nous aussi par conséquent. Il me manque épouvantablement et pourtant il n'est "loin" que depuis 48 heures. Malgré tout, il redécouvre qu'il est capable de survivre hors des murs de la maison et loin de nous, il va progressivement prendre conscience que le monde extérieur, les autres enfants et les adultes inconnus ne sont pas forcément des bêtes sauvages assoiffées de sang. Il va reprendre confiance en lui. Mais le chemin est assez long. Son petit frère est tout déboussolé, il le réclame du lever au coucher. Il ne comprend pas, malgré moult explications, mais à 5 ans c'est pas évident. Son frère lui manque. Mais il arrive à manger, a bien dormi pour sa première nuit, et les infirmières de l'HEL sont adorables, rassurantes et aux petits soins. Il se montre courageux, malgré de gros coups de blues. Vivement demain soir, nous pourrons enfin lui parler au téléphone. Puis samedi, nous pourrons le voir. J'ai hâte! Merci pour votre intérêt!
Et bien j'espère que sa phobie sera vite traitée et maîtrisée, et que sa vie pourra reprendre son cours.
PS hors-sujet de la discu : la psychose infantile n'existe pas, elle n'est pas répertoriée dans les classifications internationales des maladies (DSM-IV-TR et ICD-10), et les TED n'ont rien à voir avec les psychoses. Les psychoses ne se déclarent pas avant l'adolescence.
C'est bizarre que ton fils, qui est très jeune, traîne ce diagnostic vieillot. Normalement, il ne se donne plus depuis bien longtemps, à part par certains psychanalystes qui devraient prendre leur retraite.
Chère chère chère Lioba, Sache pour info que la psychose infantile existe bel et bien, et qu'on utilise ce terme encore en France et dans bon nombre de pays européens, ainsi qu'aux US. En effet, si tu cherches sur le web tu trouves les infos que tu me donnes parce que la psychiatrie et pédo-psychiatrie se livrent à petit jeu stupide depuis toujours. J'ai moi-même lu ces infos et en avait parlé lors du diagnostic, ce qui a un peu fait sourire l'équipe psy qui s'occupe de mon enfant (équipe psy dont la personne la plus âgée doit avoir 45 ans). Ce n'est qu'une histoire de vocabulaire, rien d'autre. En Suisse, en théorie, on ne devrait pas utiliser le terme de psychose infantile, mais paradoxalement, que ce soit au CTJ de Nyon, au SUPEA de Morges, au CHUV en neuro-pédo-psychiatrie, et au C.I.T.E. (dont la psy responsable est une jeune femme et pas une vieille décrépie), on ne parle jamais de TED, un terme fourre-tout qui ne veut strictement rien dire à leurs yeux, mais bel et bien de psychose infantile. On trouve d'ailleurs d'excellents articles sur le sujet en farfouillant sur le net. Le trait majeur qui distingue la psychose infantile de la psychose de l'ado et de l'adulte, c'est l'absence de crise hallucinatoires (visuelles/auditives) chez l'enfant. Voilà donc pour les infos. Ne t'inquiète pas, nous sommes un peu au courant de la pathologie de notre fils et avons malheureusement rencontré des tas de spécialistes et jusqu'ici aucun ne me semblait être en âge de prendre sa retraite!
OK.
Effectivement, si on se réfère à la CFTMEA (classification française d'obédiance psychanalytique), on trouve la psychose infantile, la dysharmonie évolutive, etc...
Je n'ai pas l'intention de me disputer sur ce point avec un parent. Et je suis très contente d'habiter le canton de Fribourg, où l'on utilise les classifications internationales. ;-)
Allez, je ne me mêle plus de cette discu.
L'important est que ton fils se débarrasse de sa phobie et puisse fréquenter à nouveau l'école.