Dans la première phase de mobbing, la victime s’efforce d’éviter le conflit, elle se résigne à s’adapter. Cependant, cette lutte sournoise la vide de son énergie et l’empêche souvent de réfléchir clairement.
Cette période de confusion et de stress provoque maux de tête, de dos, d’estomac, insomnies, angoisses et débouche souvent sur une prise voire un abus de tranquillisants ou d’autres substances comme tabac et alcool.
Un dossier écrit et proposé par notre partenaire Coach et Vie
qui vous aidera à vous battre de façon efficace si vous vous sentez mobbé.
Que faut-il faire? Quelles actions mettre en place?
Agir le plus rapidement possible
Il est important d’agir le plus rapidement possible, dès que l’on pense être victime de mobbing. Comme nous l’avons dit, on met parfois longtemps à s’apercevoir qu’il y a conflit, tant il est larvé.
Seulement voilà, quand on est en proie au harcèlement moral, il y a doute et passer à l’action est très difficile. Le harceleur sait tellement bien faire croire à sa victime qu’elle est coupable qu’il est très difficile à celle-ci de récupérer son pouvoir, sa puissance personnelle et de trouver le courage nécessaire pour agir et faire valoir ses droits.
Dès qu’on prend conscience du mobbing, il n’y a donc pas une minute à perdre et un appui extérieur est souvent nécessaire.
Analyser la situation
La mise en œuvre d'un processus d'usure psychologique trouve son origine soit dans une cause objective, soit dans la perversité de celui qui le met en œuvre et le poursuit.
- Il existe une cause objective de l’insatisfaction de l'auteur du harcèlement:
la situation peut s'améliorer après une discussion constructive ou une médiation si elles sont suivies de la mise en place de nouvelles procédures. En effet, il se peut que le harcèlement ne soit qu’une réponse inappropriée à des erreurs effectivement commises ou perçues comme telle.
- Il n'existe pas une cause objective :
La victime n'a rien à se reprocher: le parcours risque d'être long et difficile.
La relation de travail est-elle encore possible ?
Faut-il envisager la rupture ?
Du statut du harceleur dans l’entreprise et de la taille de celle-ci dépendent beaucoup de choses :
- intervention d’un supérieur,
- d’un DRH,
- possibilité de mutation. Encore que la mutation de la personne harcelée ait souvent tendance à renforcer son sentiment d’injustice et puisse ne pas suffire à sa guérison dans la mesure où la faute est ainsi gommée plus que réparée.
Notre avis
Vous avez le sentiment ou la certitude d’être mobbé (e):
Lafamily soucieuse d’apporter un soutien actif à ses internautes à l’occasion de ce dossier, a cherché des moyens supplémentaires à vous proposer en plus des conseils énumérés ci-dessus.
Pour cela, elle s’est rapproché de son partenaire, le cabinet Coach et Vie dont la compétence de coach certifié s’enrichit d’une excellente connaissance du monde du travail, pour avoir exercé de nombreuses années en indépendante puis comme manager dans deux importantes sociétés.
Se faire accompagner ainsi va vous permettre d'agir parce que vous allez immédiatement:
- vous sentir soutenu
- prendre du recul
- retrouver confiance en vous
- identifier vos besoins, vos objectifs et vos priorités
- préserver vos autres domaines de vie (famille, couple, amis…)
- faire le choix de la meilleure riposte possible en fonction de l’objectif que vous vous serez fixé
- trouver et choisir les bons alliés
- mesurer les conséquences de vos choix
- anticiper sur l’avenir
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Etudier les solutions et se protéger efficacement.
Si la rupture du contrat de travail est souvent la seule issue, il importe cependant avant d’en arriver là d’étudier toutes les solutions possibles et dans l’intervalle de se protéger efficacement :
- Ne pas subir : interpeller courtoisement mais fermement l’auteur du harcèlement
- Prendre certaines précautions, ne pas laisser de dossiers importants sans surveillance, ne pas hésiter à fermer son bureau à clé.
- Réunir le plus grand nombres de preuves possible, garder les doubles de courriers importants.
- Tout noter, tenir un journal de bord : concrètement, il est recommandé de réunir le plus de preuves possible, de noter les faits, avec tous les éléments, de façon extrêmement minutieuse.
- Attirer l’attention des collègues, parler à ses proches.
- Souscrire une assurance protection juridique avant que le processus ne soit trop avancé, si on envisage de devoir ultérieurement se défendre en justice.
- Veiller dans la mesure du possible à accroître sa résistance psychologique et psychique, s’aérer, prendre des loisirs, faire de l’exercice, voir des amis et surtout ne pas s’isoler.
Concrètement, il faut envisager de :
- S’adresser à son employeur, au chef du personnel si vous avez confiance en lui.
Si la discussion s’avère insatisfaisante, vous devez informer par écrit votre employeur en lui demandant de vous aider, ce qu’il est obligé légalement de faire.
- Consulter un médecin du travail.
- S’adresser à son médecin traitant et en cas de besoin à un spécialiste de la souffrance psychologique. Il est évident que, lorsque les situations dégénèrent trop et deviennent trop difficiles à supporter, un soutien psychologique est nécessaire. Parfois même, il faudra un traitement pour des troubles spécifiques (symptômes de stress post traumatique par exemple) lorsque le mobbing est allé très loin.
- S’arrêter de travailler.
- Prendre un avocat.
- S’adresser à une structure de lutte contre le mobbing et à l'inspection cantonale du travail de votre canton
- Se faire accompagner par un syndicat de travailleurs, lesquels la plupart du temps, pourront vous proposer une aide pour vous soutenir.
- Se faire accompagner par un coach
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