Problème de santé pas forcément douloureux, l'incontinence de l'adulte est le sujet tabou numéro deux, derrière les problèmes d’ordre sexuel.
Sujet tabou numéro deux, derrière les problèmes d’ordre sexuel, l’incontinence est encore trop souvent cachée:
45% des plaignants ne le disent pas.
Or, 400'000 suisses dans les deux sexes sont touchés par ce symptôme.
1 femme sur 4 et 1 homme pour 10 femmes.
Et 50% des personnes âgées institutionnalisées
Pourquoi un tel tabou?
L’incontinence est à la fois dévalorisante et humiliantepour l’individu qui en souffre. Craignant l’incident à tout moment et d’indisposer l’entourage par des odeurs d’urine, la patiente s’isole progressivement et restreint sa vie sociale au strict minimum.
La moitié des femmes qui souffrent d’incontinence avouent être handicapées dans leur vie quotidienne que ce soit lors d’activités sportives, familiales ou professionnelles.
Les "accidents" nocturnes sont courants chez l'enfant jusqu'à 5 ans. La propreté s'acquiert normalement entre 3 et 5 ans, mais d'un enfant à l'autre, cet apprentissage prendra plus ou moins longtemps. Il faut du temps et la maturation nécessaire pour arriver à contrôler sa vessie et se réveiller la nuit, lorsque celle-ci est trop pleine.
La miction (le fait de faire pipi) dépend de plusieurs facteurs: la maturation du cerveau, la taille de la vessie, la production d'urine et la production de l'hormone antidiurétique naturelle (appelée vasopressine) qui permet de réduire la production d'urine pendant le sommeil.
L'énurésie, ou incontinence nocturne, désigne une perte d'urine involontaire pendant le sommeil de l'enfant.
C'est à partir de l’âge de 5 ans que le pipi au lit devient, en termes médicaux, l'énurésie. Comme la maturation de la vessie, et surtout celle du cerveau qui la commande ne s'achève que vers 5 ou 6 ans, il est tout à fait normal que des "accidents" nocturnes se produisent jusque-là.