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Pédopsychiatre ou psychologue?

Comment choisir entre un pédopsychiatre et un psychologue? Qu'est-ce qui différencie ces deux professions?

Encore aujourd’hui, certaines personnes associent le mot "psy" à la folie. Pourtant beaucoup d’entre nous connaissons des enfants, des adolescents, des adultes qui consultent un psychologue et nous les savons "normaux".

Le psychologue

Le psychologue n'est pas médecin. Sa formation s'acquiert par des études universitaires en psychologie.
Il est un professionnel du comportement humain, de la personnalité et des relations interpersonnelles. Il intervient dans tous les domaines de la société (éducation, santé, social, travail, sport, etc.) pour préserver, maintenir ou améliorer le bien-être ou la qualité de vie de l'individu, développer ses capacités ou favoriser son intégration sociale.

Selon sa spécialisation (pratique clinique, orientation professionnelle, psychologie scolaire, psychologie du travail, etc.), il utilise des approches théoriques variées. www.orientation.ch 

Le pédopsychiatre

La pédopsychiatrie est la branche de la psychiatrie consacrée aux enfants, depuis la naissance jusqu'à l'entrée dans l'âge adulte.

Le pédopsychiatre a suivi des études de médecine ainsi qu’une spécialisation en psychiatrie et une formation complémentaire en psychiatrie de l’enfant.  Il a une expérience médicale qui lui permet d’apprécier la gravité de la pathologie mentale de l'enfant. En tant que médecin, il est le seul « psy » à pouvoir prescrire des médicaments. Il peut exercer notamment dans un cabinet privé, à l’hôpital, dans un centre médicopsychologique. Lorsqu'il travaille avec un enfant, il est toujours  à l'écoute de son inconscient. Sa technique n’est pas seulement le recours à la parole. Il utilise aussi le dessin, le jeu, le modelage, etc.

Emmener son enfant chez le psychologue ou le pédopsychiatre est loin d’être une démarche évidente.

En tant que parents, il faut pouvoir admettre que son enfant a peut-être un problème et qu'il a besoin de l’aide d’un tiers pour le régler.
Ensuite, il s’agit d’accepter de raconter son histoire familiale à un parfait inconnu.
Enfin, laisser son enfant chez le psy une fois, voire parfois deux fois par semaine, coûte en temps et en déplacement. C’est un choix que le parent assume pour le bien-être de son enfant.

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