Le printemps marque le retour sur les étals d’une série de légumes et fruits cultivés près de chez nous : radis, ail des ours, asperge, rhubarbe.
C’est ensuite une symphonie estivale en rouge et vert: fraises, cerises, haricots, petits pois, courgettes. Pruneaux, poires et courges annoncent l’automne.
Puis vient l’hiver, on délaisse alors les crudités au profit des soupes et autres potées bien chaudes.
Ce n’est pas un hasard si « manger local » revient au goût du jour. Acheter des produits de saison issus de la région ou du pays est un gage de fraîcheur et d’alimentation diversifiée. Finis les mêmes repas à longueur d’année. C’est aussi l’occasion de faire d’intéressantes (re)découvertes. Le topinambour, par exemple, est de nouveau très tendance.
En plus de soigner ses papilles, privilégier les produits de saison permet d’économiser des centaines voire des milliers de kilomètres de transport. Inutile de détourner des cours d’eau pour alimenter des systèmes d’irrigation ou de recourir aux serres à tout va, avec la dépense de chauffage que cela implique. Ces gains ne sont pas négligeables à l’heure du réchauffement climatique et de la prise de conscience que les ressources de notre planète ne sont pas illimitées (eau, pétrole).
Le potentiel de maladies évitables ou améliorées par une meilleure alimentation est fixé par les experts à environ 40% de toutes les affections connues, ce qui est considérable, et en fait la première «cause» de maladies. (On parle de maladies de «civilisation» pour celles qui sont, dans le domaine de la nutrition, causées par l'excès, mais ce terme n'est pas très justifié).
Il va y avoir de l'animation à table! Chacun leur tour, enfants et parents piochent une carte «Discussion». Routine du quotidien, débats philosophiques, sujets incongrus...