Encore aujourd’hui, certaines personnes associent le mot "psy" à la folie. Or beaucoup d’entre nous connaissons des enfants, des adolescents, des adultes qui consultent un psy et pourtant, nous les savons "normaux". 

Quand vous avez des maux de ventre, vous allez voir un médecin; quand vous avez des bleus à l’âme, vous allez voir un psy. Cela paraît tellement simple et pourtant, que de réticences!

De nombreux professionnels font le choix de se spécialiser.
Certains s'orientent plus vers l'aide aux couple, avec les diverses thérapies de couples (Imago...), ou vers de nouvelles thérapies conjugales, comme celle de l'approche en Psycho–Sexologie Positive (FPSP) d'Yvon Dallaire et Iv Psalti

D'autres se spécialisent vers le domaine de l'enfance qui est très spécifique.
En effet, emmener son enfant chez le psy est loin d’être une démarche évidente. En tant que parents, il faut admettre que son enfant a peut-être un problème et que l’on a besoin de l’aide d’un tiers pour le régler. Ensuite, il s’agit d’accepter de raconter son histoire familiale à un parfait inconnu. Enfin, laisser son enfant chez le psy une fois par semaine coûte en argent, en temps et en déplacement. C’est un choix à assumer pour son bien-être.

D'autres professionnels ont fait le choix de s'orienter vers la réalisation de bilans neuropsychologiques.
Ce sont des bilans qui peuvent être demandés par l'école pour situer l'enfant ou l'adolescent dans son fonctionnement intellectuel et cognitif.
Ce sera par exemple un bilan de dépistage de difficultés, ou bien un bilan de dépistage d'un trouble d'apprentissage: établir si un enfant est dyscalculie, ou bien hyperactif, ou bien encore s'il a des troubles de la concentration...
Il ne s'agit pas ici de pointer du doigt tel ou tel enfant, mais bien de détecter d'éventuelles difficultés d'apprentissage, liées ou non à de l'hyperactivité, de la précocité, du déficit d'attention...afin de mettre en évidence les ressources de l'enfant ou de l'adolescent et de mettre en place des collaboration tant avec les parents qu'avec les enseignants.

On le voit, le champ d'action des psychologues, psychiatres ou psychothérapeute est très large. Il permet de proposer toute une gamme d'aides spécifiques, adaptées à chaque situation.