Tout couple est aux prises avec un minimum de six sources de conflits qui peuvent mener, sinon à une vie d’enfer et au divorce, du moins à une série de confrontations qui peuvent, lentement mais sûrement, miner les sentiments amoureux réciproques.
Ces conflits sont normaux, prévisibles et… insolubles pour la plupart. D’où la nécessité de trouver des stratégies gagnant – gagnant qui empêcheront ces conflits d’hypothéquer l’harmonie conjugale.
Avant d’entrer dans le détails de ces différents conflits, voici un survol rapide de ces conflits et des stratégies pour éviter que ces conflits ne deviennent permanents. La source des conflits réside dans la différence d’importance que chacun accorde à ces sujets et non dans l’amour et la bonne foi des deux partenaires.
L’un est en sécurité financière et veut profiter de son argent maintenant. L’autre est plutôt en insécurité face à l’argent et voudrait économiser pour le futur.
Stratégie 1: Faire un budget. Trouver un terrain d’entente financier en ouvrant un compte conjoint (dépenses du couple et de la famille) et deux comptes personnels où chacun gère son argent à sa façon, sans compte à rendre à l’autre. Ne renégocier le compte conjoint qu’une ou deux fois pas année.
L’un est plutôt permissif et voudrait que les enfants vivent une enfance heureuse et sans soucis. L’autre, plus disciplinaire, voudrait déjà les préparer à la vie adulte.
Stratégie 2 : Des principes éducatifs communs. Chercher les principes éducatifs partagés également par les deux parents et les mettre en pratique. Appuyer devant les enfants le parent qui est intervenu en premier et discuter de votre accord ou désaccord loin de vos enfants.
L’un veut des rapports étroits avec les deux belles-familles; l’autre préfère vivre en autarcie. Sans compter qu’il y a des membres des deux belles-familles qui veulent s’interposer dans votre couple.
Stratégie 3. Préserver la solidarité conjugale.
Ne jouez pas au médiateur entre vous et les belles-familles; prenez toujours partie pour votre partenaire en partant du principe que vos parents seront toujours vos parents, mais pas nécessairement votre conjoint. Créez votre «nous», même à l’encontre de vos parents. Établir un sentiment de solidarité entre l’homme et la femme.
L’un, habituellement l’homme, met l’accent sur son travail alors que l’autre, habituellement la femme, met l’accent sur les relations conjugales et familiales.
Stratégie 4: Créer un hâve de paix.
Laissez votre stress professionnel à la porte de la maison; prévoyez une période de détente quotidienne ou des séances de défoulement dans lesquelles vous vous soutenez réciproquement.
L’un a une libido axée sur la génitalité; l’autre est plus romantique. L’un veut plus de fréquence, l’autre plus de qualité. L’un est axé sur l’intimité émotive et l’échange verbal, l’autre sur la performance et l’échange non verbal.
Stratégie 5. Des rendez-vous galants.
Créer une ambiance romantique en tête à tête où les événements sexuels auront plus de chances de se produire. Le but de la sexualité est de se rapprocher, d’avoir du plaisir, de se sentir apprécié et accepté. Aborder la sexualité comme si vous cherchiez à améliorer quelque chose qui va déjà bien.
L’un sous-estime la part de l’autre; l’autre surestime ce qu’il fait dans et autour de la maison.
Stratégie 6: Un partage équitable.
Sans viser l’égalité absolue, prendre en charge ce que chacun aime faire et partager aussi équitablement que possible le reste. Et n’oubliez pas, Messieurs, que les femmes ont besoin de relaxer pour être plus disponible sexuellement.
De toutes ces sources de discorde conjugale, la principale tourne autour des enfants. Le conflit autour de l’éducation des enfants persiste même au-delà du divorce. Pour gérer ce conflit, il faut évidemment à élargir le «nous» pour y inclure les enfants.
Mais cela est plus facile à dire qu’à faire. Que faire lorsque l’un est centré sur les enfants et l’autre sur sa profession?
Que faire lorsque l’un possède une attitude trop permissive et l’autre une attitude très autoritaire face à l’éducation des enfants?
Comment rester amants et continuer de s’épanouir en tant que personnes et couple et s’occuper de ces petits «tyrans» qui sont aussi les «Fruits de notre amour» ?
Commentaires