Article écrit par Jan Fantys, co-directeur de l'Ecole Lémanique d'Arts et d'Actions
L’acrobatie urbaine, le freerunning ou parkour sont des pratiques sportives de la même famille consistant à utiliser des éléments du mobilier des villes et des bâtiments comme obstacles à franchir en y appliquant la plus grande fluidité et rapidité possible (par des sauts et des bonds) ou comme moyen de s’appuyer dessus pour faire des figures acrobatiques (salto, vrille, etc…).
Un peu d’histoire…
Cette discipline à la mode est issue de plusieurs influences importantes dont notamment «la méthode naturelle d'éducation physique» de Georges Hébert au début du XXème siècle, du célébre parcours d’entraînement des pompiers de Paris, des parcours d’obtacles militaires, de la gymnastique au sol et de la philosophie des sports urbains comme celle des skaters ou des danseurs de break dance. Le parkour est aujourd’hui un phénomène à la mode en pleine expansion et même un mode de vie pour de nombreux jeunes.
On estime que c'est David Belle l'auteur original et déclancheur du phénomène «Parkour». En s’unissant à Sébastien Foucan , il a fondé en France le groupe des «Yamakasi» en 1997. C’est véritablement grâce à leur performance sur internet puis enfin par la réalisation d’un premier film que le phénomène s’est étendu comme une traînée de poudre. Il faut toutefois rendre ses lettres de noblesse à Jackie Chan qui peut être considéré comme le tout premier «traceur» du cinéma utilisant régulièrement dans ces films des passages d’obstacles de façon acrobatique pour échapper à des poursuivants.
A quoi il faut être attentif quand on fait du parkour
Il est important de savoir que cette activité sportive, souvent liée à des prises de risques, nécessite une bonne condition physique, de l’agilité, de la détente et du sang-froid. Devant la recrudecence des pratiquants en tout genre, inexpérimentés, souvent inconscients des risque encourus, différentes écoles ouvrent des cours pour permettre à tous ceux qui aiment cette activité de la découvrir et d’en apprendre les bases sans risques.
Lucidité à avoir
De nombreux traceurs, par un entraînement assidu et quotidien, un travail en groupe régulier, des stages et des formations complémentaires dans le milieu du sport plus traditionnel, n’ont que peu d’accidents. Mais comme tout phénomène de mode (comme le catch par exemple), il provoque sans le vouloir et notamment chez les plus jeunes par manque d’encadrement, passablement de bobos et même parfois plus.
Naturellement, le fondement philosophique du «traceur» est la liberté, celle de pouvoir tracer quand il le souhaite, où il le souhaite, au moment il le souhaite, mais les exigences techniques des figures, les limites corporelles, l’ignorance de la matière anatomique et biomécanique créent passablement de situations problématiques et des blessures. C’est pour ces raisons qu’il nous semble important, pour ne pas dire indispensable, de s’offrir un solide bagage pour pratiquer ensuite librement cette fabuleuse activité d'acrobatie urbaine.
En général, les écoles de parkour ou freerunning proposent les entraînements suivants pour les traceurs en herbes :
- Développement de leur condition physique par des exercices de musculation, des jeux d’équilibre, de l’étirement... spécifiques à cette activité,
- Apprentissage des bases correctes de roulade, chute, appui, décompression et ceci depuis diverses hauteurs, et sur divers terrains (sables, graviers, goudrons…)
- Découverte et travail des figures simples ou plus difficiles dans un cadre sécurisé.
Commentaires
il a fait de la gym pendant 5 ans donc pas trop d'ébutant dans les salto merci de me répondre au 0041788818250 ou à l'adresse mail muriel.xatard@hotmail.fr merci!
merci pour votre réponse
marie