Aider mon enfant à trouver sa voie
Pour les élèves qui ont le goût des études ou qui sont en tous les cas désireux de les poursuivre, la question relève encore de l’anecdote. En revanche, pour celles et ceux qui ne pourront pas ou ne souhaitent pas s’inscrire au gymnase ou dans une école professionnelle, il ne leur reste que peu de temps pour choisir un métier.
Qui peut les aider?
Chaque établissement scolaire est rattaché à un service d’orientation professionnelle. Le rôle des psychologue conseillers en orientation est multiple :
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faire émerger un choix professionnel chez le jeune par le biais de tests d’intérêts, de compétences et lors d’entretiens,
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aider le jeune à se mettre concrètement en projet en réalisant avec lui des modèles de lettres, cv,
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informer les élèves des éventuels tests obligatoires organisés par les différentes association professionnelles, qu’ils devront passer (DESBAT, basic et multi check, …).
Les tests «basic check» et «multi check» sont des tests d’aptitudes qui ont été mis en place par des associations de patrons car ils ont estimé que les bulletins de notes n’étaient pas assez indicatifs. Ils sont demandés pour énormément de professions: employé de commerce, les professions de la vente, manuelles mais aussi du graphisme.
Si les psychologues conseillers en orientation sont une précieuse ressource, il ne faut pas le cacher, elle n’est pas suffisante. Les services d’orientation scolaire ont une lourde tâche à assumer et n’ont parfois pas assez de temps à consacrer à chaque jeune par manque de moyens. C’est pourquoi il est important que la recherche de place soit également au centre des débats en famille. Evoquez non seulement vos propres métiers mais aussi ceux de connaissances et d’amis en passant en revue leurs avantages, inconvénients et contraintes.
Voir toutes les adresses des offices cantonaux d'orientation scolaires et professionnelles
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Les journées portes ouvertes
De nombreuses écoles comme par exemple l’Eracom, l’Etml, l’Ecal, organisent des journées portes ouvertes qui offrent aux jeunes l’opportunité de poser des questions aux professionnels de divers corps de métiers. Aussi, invitez vos enfants à multiplier les stages. C’est l’occasion pour eux de se confronter au monde professionnel puis de prendre conscience de certaines réalités auxquelles il n’avaient pas songé.
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Un choix professionnel en adéquation avec le parcours scolaire
Pour qu’il ait un maximum de chances, il faudra que le choix du jeune soit en adéquation avec son parcours scolaire. Ce point est délicat à aborder avec les adolescents mais il ne doit malheureusement pas être négligé au risque de produire un effet encore plus décourageant : une accumulation de réponses négatives.
Pour l’aborder, prenez le temps d’expliquer à vos enfants que ce ne sont pas leurs compétences humaines qui sont mises en cause mais que, la concurrence étant importante, les personnes en charge des ressources humaines préféreront engager un apprenti qui pourra satisfaire aux exigences requises par les écoles professionnelles. C’est en effet souvent à ce niveau que le bât blesse.
Pour rassurer vos enfants, expliquez leur qu’on ne choisit plus un métier pour la vie! Si les choix sont peu nombreux pour les élèves dont le parcours scolaire a été difficile, de nouvelles optiques s’ouvriront à eux une fois leur CFC en poche.
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Elargir le champ de recherches
Certaines professions telles que par exemple : esthéticienne, assistant(e) socio-éducatif(ve), informaticien, graphiste, sont très courues et connaissent beaucoup plus d’appelés que d’élus.
L’idéal serait donc d’encourager le jeune à avoir deux idées. Son «métier de rêve» et celui qui sera abordable pour lui en fin de scolarité en fonction de ses résultats puisque les entreprises demandent les bulletins des trois dernières années scolaires, et du nombre de places disponibles pour certaines professions.
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Les maturités professionnelles
Evoquez «l’après CFC», notamment les opportunités offertes par les maturités professionnelles qui ont le vent en poupe et sont une passerelle intéressante pour permettre à chacun d’évoluer. A titre indicatif, toujours selon l’OFS, en 2000 le nombre de détenteurs d’une maturité professionnelle était de 3’215, en 2008, il a tout simplement doublé pour atteindre 6’931. De plus, certaines maturités professionnelles sont aussi une porte d’entrée pour les Hautes Ecoles.
Une seconde formation est également envisageable et appréciée des patrons qui trouveront intéressant d’engager un jeune au bénéfice d’une première expérience réussie et d’une plus grande maturité.
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>> 2. Le soutenir dans les démarches de recherche de place d'apprentissage
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