On a souvent de la peine à voir les premiers signes qui vont mener un enfant ou un ado à la phobie scolaire.
Les causes en sont multiples : un mal-être dans la classe, une difficulté avec un ou des camarades (sans forcément être au stade du harcèlement), ou même une mauvaise relation sur le long terme avec un professeur.
La cause peut être aussi une méthode d’enseignement qui ne convient vraiment pas à l’enfant, soit parce qu’elle le conduit à un ennui majeur, soit parce qu’elle ne tient pas compte de ses besoins spécifiques d’apprentissage.
Le jeune va commencer à avoir des petits maux qui l’empêcheront d’aller à l’école : maux de tête, maux de ventre, sentiment de panique et crises de pleurs. Souvent, il aura de la peine à s’exprimer sur ce qui ne va pas, et même vous le cachera totalement en feintant pour dire que tout va bien.
Mais vous sentirez que petit à petit, il est de plus en plus difficile pour lui d’aller à l’école. Vous le verrez se renfermer, avoir moins envie d’aller jouer avec les amis du quartier.
Parfois, son attitude à la maison changera, il sera moins enjoué, plus ronchon, voire même carrément en colère pour tout et rien, et la vie de famille en sera d’autant plus compliquée.
L’ultime stade est le moment où l’enfant ne peut plus se rendre à l’école, où le blocage est complet, et là, il est déjà très tard pour agir.
Souvent, l’aide d’un psychologue associé à une thérapie brève comme l’hypnose ou des méthodes liées aux neurosciences (PNL par exemple), sera indispensable pour éviter au jeune d’entrer dans une vraie dépression. Ou de ne pas y rester.
Les symptômes sont alors généraux, l’enfant se sent mal, c’est une évidence et c’est en famille que les impacts seront les plus forts, car souvent, en tant que parents, nous nous sentons démunis.
Comment permettre à un jeune qui approche ou qui souffre déjà de phobie scolaire, de continuer ses apprentissages, et d’être en contact social, indispensable facteur de son équilibre, avec des adultes et des pairs ?
Comment lui montrer que l’école n’est pas forcément un lieu où il souffre et vit des situations traumatisantes ?
En effet, changer d’école et mettre l’enfant dans un cadre scolaire qui lui correspond va lui permettre de se réapproprier un environnement qui le mettra en condition d’apprendre.
On n’apprend pas, ou mal, quand le lieu où sont apportées les connaissances, n’est pas adapté en majorité aux besoins de l'élève. A fortiori si l’apprenant est un enfant ou un adolescent.
L’Ecole Germaine de Staël, avec sa pédagogie spécifique et originale basée sur les besoins des enfants atypiques et sur le suivi du rythme de chaque élève, a été développée ces 15 dernières années pour permettre aux jeunes d’être pris en compte tels qu’ils sont, en pédagogie différenciée.
Outre la bienveillance comme point de départ de la pédagogie EGDS (Ecole Germaine de Staël), les liens entre professeurs et élèves, et entre élèves, sont fondés sur des échanges positifs et valorisants, tout en étant exigeants et très stimulants.
Le respect de chacun, l’environnement familial et serein, et une équipe d’enseignants incarnant ces valeurs, apportent une richesse dans les apprentissages et une vraie chance pour tous les enfants, y compris ceux qui se sont sentis mal dans une autre école ou qui ont été en phobie scolaire.
Retrouver le goût et la passion d’apprendre entourés de leurs pairs et d’adultes motivants qui les guideront pour aller plus loin et découvrir les trésors d’intelligence et de talents qu’ils ont en eux-mêmes, en respectant leur rythme, leurs spécificités et leur sensibilité, c’est l’expérience vécue depuis le primaire jusqu’à la maturité par les jeunes de l’Ecole Germaine de Staël.
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