Depuis la pandémie, et la numérisation toujours plus grande du quotidien, nombre d’enfants restent de plus en plus à la maison. L'éducation de son enfant passe aussi par le "décryptage de ses émotions". Il faut rester vigilant et s’assurer que cela ne cache pas de l’anxiété sociale.
La crise sanitaire mondiale a entraîné une hausse massive des troubles anxieux chez les jeunes.
Le confinement et la politique des gestes barrières impliquaient pour les jeunes qu’ils étaient soit en danger, soit qu’ils étaient possiblement un danger pour les autres.
Cette crainte de l’autre et de la maladie génère de l’anxiété, qui peut être toujours présente aujourd’hui. L’enfant va éviter les situations sociales, car il·elle a perdu l’habitude d’interagir avec les autres.
On remarque une réduction des sorties, il·elle privilégie les contacts en ligne, il·elle porte un casque en permanence dans la rue, etc.
Il est important de faire la part des choses dans l’apparition de l’anxiété sociale chez les enfants.
Les parents peuvent aider leurs enfants en travaillant sur leurs propres peurs.
Si les enfants jouent de plus en plus à la maison, ce n’est pas que le simple fait des jeux vidéo. En effet, pour beaucoup de parents, il est plus rassurant d’avoir son enfant chez soi plutôt qu’à l’extérieur sans avoir un œil directement dessus.
L’extérieur est perçu comme de plus en plus à risque, et pour quelques papas et mamans, le parent idéal est celui qui surveille en permanence son enfant.
Si vous trouvez que votre enfant sort peu, questionnez-vous :
Si vous supposez que votre enfant est réticent au contact social, questionnez-le sur ses inquiétudes. Il se peut que ce ne soit qu’une crainte, et que l’accompagner dans la mise en place d’activités sociales suffise pour qu'il se sente mieux en collectivité. Le maintien d’une activité extrascolaire est par exemple une bonne solution pour maintenir le lien avec d’autres enfants, et ne pas perdre « la main ».
S’il passe trop de temps sur les écrans à votre goût, fixez une limite en discutant avec lui si son âge lui permet (n’hésitez pas à consulter cet article sur les jeux vidéo). Profitez-en pour discuter des jeux qu’il·elle joue. Si ce sont des jeux avec des amis, le lien social est maintenu, ceci est donc « moins » dérangeant.
Enfin, explorez les alentours avec elle et pourquoi ses amies, pour qu’elle puisse le découvrir une première fois avec un adulte, avant d’oser s’y aventurer seule.
Dans le cas où l’anxiété deviendrait problématique pour l’enfant, il faut consulter. L’anxiété sociale se soigne bien par un suivi psychologique. Le psychologue pourra par exemple travailler sur l’estime de soi de l’enfant qui est généralement faible dans les cas d’anxiété sociale.
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