Comment choisir une activité de loisirs pour mon enfant?
Nous le savons, les activités extra-scolaires sortent les enfants* de la maison et du milieu scolaire, ce qui est plus que bénéfique pour leur bien-être et leur équilibre physique et psychologique.
Mais cette activité aura un bien meilleur impact si elle correspond à votre enfant!
Un article rédigé par notre partenaire Anne Jeger, psychologue clinicienne à Lausanne.
Elle répond à vos questions si vous lui écrivez.
*Le terme «enfant» englobe à la fois enfant et adolescent
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Pratiquer un sport, jouer de la musique, faire des travaux manuels, de la couture, de la peinture, apprendre une langue, faire de la danse, etc. éveillent nos enfants à de multiples possibles comme se dépenser, créer, s’épanouir. Si et seulement s’ils ont choisi leur activités extra-scolaires et qu’ils l’exercent avec plaisir.
L’activités extra-scolaire se doit d’être un divertissement pour l’enfant et non une obligation ou une punition. Et elle l’est d’autant plus qu’il l’a choisi et s’engage à terme dans cette activité. C’est effectivement une forme d’engagement que de commencer, par exemple, des cours de solfège et de s’y tenir. Si ses parents lui achètent un instrument de musique, ce n’est pas un investissement à la légère - financier entre autre. Par conséquent et d’une certaine manière, on peut dire que l’enfant se responsabilise et développe un sens de l’engagement: tenir dans le temps. Ceci exige des efforts auxquels s’ajoute de l’enthousiasme qui est à la fois le sel et la finalité de l’activité.
Parce qu’il pratique une activité qu’il aime et qu’il a choisi, l’enfant peut se réaliser autrement qu’à l’école ou en famille: l’activités extra-scolaire lui permet de s’affirmer positivement. Il a besoin d’apprendre qu’il peut réussir autrement que dans telle ou telle matière scolaire, surtout s’il rencontre des difficultés. Il développe ainsi une confiance en soi qui le rend plus sûr de lui.
J’évoquais ci-dessus l’importance du choix. En effet, il est parfois néfaste de faire réaliser par son enfant un vieux rêve de parent: musicienne ou joueur de football. Votre enfant tentera de répondre à vos attentes, sans doute, et vous serez rarement satisfait, alors qu’il a besoin de se réaliser par lui-même et de s’investir dans une activité qu’il aime et qui lui corresponde.
Il peut arriver cependant que l’enfant ne sache pas quoi choisir. Donnez-lui l’opportunité de toucher à deux ou trois activités bien différentes et il sentira ce qui lui convient le mieux.
Jouer au basket, faire partie d’un groupe de musiciens, apprendre la poterie à plusieurs, pratiquer le Hip-Hop ou s’engager dans le scoutisme… favorisent les liens sociaux et l’apprentissage des règles en société. Ce peut être un tremplin pour des enfants introvertis, timides, peu sûrs d’eux.
Mais, faut-il à tout prix forcer un enfant à rejoindre ses pairs dans un groupe alors qu’il préfère être seul pour apprendre une nouvelle langue en prenant des cours particuliers?
Ecoutez son besoin.
Par «autonomie» j’entends ici l’opportunité pour l’enfant d’apprendre seul sans ses parents, de se donner du temps pour lui et parfois de payer ses cours.
De façon imagée, il déploie ses ailes pour voler plus haut…
C’est une réelle jouissance pour l’enfant de reconnaître son ou ses dons, de savoir qu’il est capable de «ça». Et qu’il n’a pas le même don que papa ou maman ou son frère. Il est différent. Permettez-lui d’apprivoiser et d’aimer cette différence qui fait sa richesse.
Qui plus est, ce don peut se révéler avec une telle puissance que l’enfant songe déjà à son avenir professionnel: pianiste? professeur de guitare? styliste?
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