Davantage de découvertes en compagnie de Charlotte la Marmotte, de superbes idées pour randonner en famille
Figure bien connue des randonneurs de tous âges, Charlotte la Marmotte rouvre ses sentiers pour la belle saison à partir de début juin. Avec une surprise de taille: un nouveau parcours du côté des Mayens de Bruson, à découvrir dès mi-juillet, qui emmène petits et grands curieux sur les traces d'anciennes mines de plomb.
Un article proposé par Charlotte la Marmotte
Alors que les enfants ont repris le chemin de l'école, que les commerces ont ouvert à nouveau leurs portes et que tout un chacun retrouve prudemment ses habitudes, Charlotte la Marmotte pointe le bout de son charmant minois. Un signe que les beaux jours sont de retour et que l'heure est venue de chausser ses baskets pour des balades au grand air!
La mascotte a réservé une belle surprise à tous ses fans: un nouveau sentier du côté de Bruson. «Nous sommes très heureux de proposer un nouveau parcours estampillé Charlotte la Marmotte, se réjouit Séraphine Mettan, animatrice socioculturelle au Centre régional d’études des populations alpines (CREPA). Celui-ci conduit les randonneurs jusqu'à la mine de Peiloz, qui suscitait bien des convoitises il y a quelques siècles et dont l'entrée a été réaménagée par la commune de Bagnes.»
En chemin, jeux et questionnaires mettront le sens de l'observation et l'habileté des jeunes marcheurs à l'épreuve. «Tout est conçu spécialement pour les enfants afin de leur permettre d'apprendre en s'amusant et d'en savoir plus sur l'histoire de l'ancienne mine de Peiloz ou les différentes fonctions de la forêt.»
S'il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges, la mine de Peiloz a autrefois attisé les convoitises. La première demande d'exploitation remonte à 1320 et l’exploitation intensive de la mine est avérée jusqu’en 1595, date de la débâcle meurtrière qui a détruit la fonderie située à Montagnier. L'activité de la mine fut relancée à plusieurs reprises jusqu'aux années 1720. Au début des années 1850, de nouvelles fouilles furent entreprises pour dénicher les derniers filons, mais sans résultat.
Le minerai exploité était un sulfure de plomb, la galène, contenant environ 1 kg d’argent par tonne de plomb. C'est lui qui a permis en partie la première frappe de monnaie sur territoire valaisan. A la fonderie, le plomb et l’argent étaient séparés par la méthode de coupellation, un procédé connu dès l’Antiquité qui consiste à oxyder le plomb.
Aux côtés du dernier né des parcours Charlotte la Marmotte, les amateurs de randonnées ont l'embarras du choix pour planifier leurs prochaines sorties. Du val Ferret à la vallée du Trient, cinq autres parcours sont taillés sur mesure pour les familles.
Chaque sentier se concentre sur des spécificités régionales en développant sa thématique propre, que ce soit les champignons du côté de Champex-Lac, l'eau à Trient ou encore la géologie à Emosson. «Et il vaut la peine de les découvrir tous, ajoute Séraphine Mettan, puisqu'une récompense attend les enfants qui auront validé au moins quatre des six parcours au moyen de leur passeport sentiers. Ce carnet de route est disponible au départ de chaque sentier, et remis également à tous les membres du «Club Charlotte». L'inscription au club est gratuite et peut se faire directement sur notre site internet.»
A noter encore que la mascotte à poils a adopté le bilinguisme pour rendre accessible son savoir au plus grand nombre. «Au départ de chaque sentier, les visiteurs anglophones peuvent se munir d'un dépliant qui leur permettra de suivre aisément le parcours, précise Séraphine Mettan. Et sur chaque panneau, ils pourront scanner un QR code afin d'accéder à l'intégralité des contenus traduits en anglais.»
Ouverture progressive dès le 2 juin
Il est conseillé aux randonneurs de consulter au préalable le site www.charlottelamarmotte.ch pour être tenus au courant des dates d’ouverture ou de se renseigner auprès des Offices de tourisme régionaux.
6 sentiers – 6 thématiques
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