C'est la rentrée ou la nouvelle année ou encore le début des vacances... périodes propices aux bonnes résolutions tout comme le début du printemps, l'arrivée d'un nouvel enfant ou un déménagement...
Ces moments nous donnent l'occasion, dans le fleuve pas toujours tranquille de notre vie, de faire un arrêt sur image et une projection sur l'avenir, de nous connecter à notre rêve, notre idéal.
Et c'est cela qui est magique, qui nous fait avancer, qui nous motive. C'est bon signe et démontre un souhait d'amélioration, un désir de développement personnel ou professionnel.
Un article proposé par notre partenaire Coach & Vie
Nous prenons des résolutions parce que chaque cycle qui s'annonce nous amène à réfléchir à ce qui est important pour nous, faire le point de nos essais, nos réussites, nos revers. Le printemps s'inscrit dans le cycle des saisons comme le moment du renouveau, et cette nouvelle sève fait naître les bourgeons et constelle les jardins de fleurs précoces. Energie nouvelle très communicative.
Pour nous réaliser, nous avons besoin d’avancer, de progresser et pour cela de nous fixer des objectifs.
«Il n'y a pas de vent favorable pour ceux qui ne savent pas ou ils vont», disait Sénèque.
Action, concentration, motivation, ambition sont nécessaires à la mise en œuvre de nos projets à plus ou moins long terme.
Observer ce que nous avons fait jusque-là permet de se féliciter ou de faire des vœux d'amélioration.
Prendre de bonnes résolutions permet aussi de se pardonner de n'avoir pas mieux fait jusque là. Par... don, cadeau pour repartir d'un pas mieux assuré.
Cela nous rend donc optimistes, volontaires. Le risque étant évidemment de ne pas s'y tenir et de retomber dans nos anciens comportements. Soyons francs: le plus souvent, ce que nous voulons changer s’est installé progressivement, à notre insu parfois. La prise de conscience elle, est plus soudaine ou simplement plus criante.
Nous aimerions tant avoir une baguette magique! Pourtant physiologiquement et neurologiquement, les chercheurs en psychologie appliquée comme en neurosciences motivationnelles ont établi que notre organisme a besoin de temps pour changer un comportement, une façon d’être. C'est un processus naturel et le savoir peut nous aider à ne pas nous décourager.
Il faut donc du temps pour aligner ce que nous voulons consciemment (changer) et ce que nous voulons inconsciemment (rester comme nous sommes).
Il n’y a pas d’ascenseur pour le changement, seulement des marches, des paliers... Et il nous arrive de manquer de patience, soyons francs.
Il est de bon aloi de formuler d'abord clairement nos objectifs, de "les regarder en face", d'être réaliste, de vérifier les résistances, ces parties de nous qui risquent de saboter nos meilleures intentions.
En étant honnête avec nous même, nous pouvons améliorer notre objectif pour le rendre acceptable par toutes ces parties de nous-mêmes qui ne sont pas toujours du même avis.
Typiquement quand une partie de nous-même regarde un éclair au chocolat pendant que l'autre admire la jolie petite veste cintrée.
Trouvons le juste milieu qui va permettre à ces deux parties de se réconcilier et qu'il n'y en ait pas toujours une qui sabote les efforts de l'autre. C'est le seul moyen de se sentir aligné et de rester motivé sur du long terme. Le cerveau fonctionne comme une équipe d'aviron : si tous les équipiers ne rament pas dans le même sens ni au même rythme, le bateau va perdre de la vitesse, changer sa trajectoire, voire tourner en rond. Il est donc primordial que toute l'équipe ait accepté l'objectif, voire le challenge, et fasse alliance avant de commencer.
Avant tout donc, affiner l'objectif, vérifier qu'il est atteignable, réaliste et écologique - qu'il ne met pas notre équilibre de vie ou notre santé en danger - pour prendre une vraie bonne résolution.
Un bon outil au service de nos bonnes résolutions et de notre motivation, c'est de visualiser notre réussite. Plus nous sommes capables de nous projeter dans le bien-être, la satisfaction que vous allons éprouver, plus tout en nous va se mettre en marche vers l’objectif.
En cours de route, se féliciter et célébrer la réussite à chaque palier est un excellent accélérateur de changement.
De même que, prévoir dès le début la possibilité de "rechutes", être indulgent avec soi-même, accepter ces erreurs permet de repartir d’un bon pied. Quand un enfant apprend à marcher, il lui arrive de tomber. Il se relève, il ne se projette pas dans la possibilité d'un échec, même quand il se fait mal. Il repart et un jour, il marche, il court. Pour tout apprentissage, c’est pareil.
En conclusion, ce sont les réussites issues de bonnes résolutions qui boostent l’estime de soi. L’estime de soi, cela fonctionne un peu comme un compte en banque. Chaque succès est porté au crédit, renforce notre capital. Et nous permet de faire de temps en temps des erreurs sans passer «à découvert»!
Alors attention aux fausses promesses, aux résolutions utopiques, elles nous font prendre des risques et nous donnent à tort l’impression d’avancer. Et prendre une fausse bonne résolution, c'est s'exposer inutilement à une déception.
Un chemin à suivre: apprendre à accepter qui nous sommes, notre personnalité, nos talents comme ce que nous devons encore améliorer. Et être constructif et positif, et choisir de bonnes résolutions magnifiques parce que justes.
Isabelle May Laugier est coach. Elle accompagne les adultes et les adolescents dans l’atteinte de leurs objectifs, la résolution de problèmes, l’amélioration des relations en couple, en famille ou au travail, la gestion du stress Formée aux techniques de Coaching, de PNL* et des neurosciences motivationnelles, elle est aussi animatrice en orientation professionnelle.
* Programmation neurolinguistique
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